vendredi 16 janvier 2009

Des menaces de mort pèsent sur Obama

Vendredi, à Brookhaven (Mississippi, sud), un homme qui avait menacé sur un "chat" en ligne d'assassiner Barack Obama lors de son investiture, a été arrêté, selon le ministère de la Justice de l'Etat.

Utiliser les chats (salons de discussion en ligne) pour lancer des menaces est tout aussi criminel que si ces menaces sont proférées verbalement. Les menaces de cette nature doivent être poursuivies rapidement et vigoureusement selon la justice américaine. Menacer de mort le président des Etats-Unis est passible, par ailleurs, de 5 ans de prison et 250.000 dollars d'amende. De quoi décourager, mais pas pour tout le monde.

L'homme a été interpellé par des agents des "Secret Services", chargé de la sécurité des personnalités et en particulier de celle du président des Etats-Unis, et la police locale.

Qu'a dit l'homme? "J'ai décidé que j'assassinerai Barack Obama. Ca n'a rien de personnel (...) mais je sais que je dois le faire pour le bien du pays", explique cet homme dans un message envoyé le 11 janvier sur le site alien-earth.org, rendu public par le ministère. Il dit ne pas être raciste mais vouloir protéger le pleuple américain des "juifs parasites", qu'il accuse d'avoir ourdi les attentats du 11-Septembre.

Juste avant l'élection de Barack Obama, qui prendra ses fonctions mardi, deux jeunes néonazis avaient été arrêtés dans le Tennessee (sud) pour avoir proféré des menaces de mort contre Barack Obama dans le cadre d'un projet de tuerie raciste.


On voit que l'élection d'un noir à la tête de l'Etat fédéral américian ne va pas de soi : Barack Obama va devoir faire preuve d'un grand courage. J'espère qu'aucune menace ne pèsera jamais sur ses filles : il ne faudrait pas les rendre publique, qu'est-ce que ça doit être traumùatisant pour une enfant.


Quelque soit ce que l'on pense de la future politique d'Obama (dont je ne vois aucune raison de penser qu'elle sera extraordinaire), il faut prendre conscience qu'un homme élu d'une minorité et d'une couleur de peau ordinairement dominée à la présidence de la République américaine est quelque chose de très important, de très symbolique. C'est la première fois que le chef d'une puissance mondiale ne sera pas blanc. ça va exiter les dingues de toute obédience, il faut donc le protéger, et traquer les menace et les critiques racistes.

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